La Sixième
Cette fois-ci, j'ai dû abandonner : je n'arrive pas à lire une ligne de plus de cet auteur.
On retrouve ici les défauts du narrateur omniscient : cela sonne extrèmement faux, il n'y a aucun dynamisme, aucune psychologie au-delà du niveau des pâquerettes...
En outre, les 30 premières pages ainsi qu'un coup d'oeil en diagonale sur le reste de l'ouvrage me permettent de dire que l'intrigue est des plus ennuyeuse : cela va de l'emploi du temps de Margot à des considérations sur sa garde-robe, ou à son type de profs préféré... C'est probablement ainsi que l'auteur se représente l'esprit d'une élève de sixième.
Pour ceux qui accrocheraient à ce type de lectures, sachez que l'auteur a récidivé dans un second tome, où Margot Mélo (c'est le nom de l'héroïne, tout un programme...) est en classe de Terminale. Sinon, pour les longues soirées d'hiver, il y a le botin...
Même si le style de l'écriture paraît ici mieux affirmé, la langue plus travaillée, je crois décidément que le succès de Susie Morgenstern relève de l'erreur collective...
142 pages, éditions Ecole des Loisirs - 5,00 €
Les Deux moitiés de l'amitié
C'est pas juste
Alibi
Lettres d'amour de 0 à 10
2 commentaires:
Vous êtes un peu sévère envers Susie Morgenstern. je suis mère, grand-mère et accessoirement enseignante : je connais beaucoup d'élèves de sixième qui ressemblent à Margaux. Cordialement
Sans vouloir vous vexer, peu m'importe qui vous êtes (je suis père et enseignant, et ni l'un ni l'autre "accessoirement", par contre je me demande ce que ça vient faire là... ), ce que j'aimerais c'est que vous donniez des arguments pour défendre ce livre.
Ce que vous dites sur le "réalisme" du personnage créé par Susie Morgenstern n'engage que vous.
Je connais beaucoup d'élèves de Sixième qui ne ressemblent pas aux enfants de cœur et autres girl scouts gavées de bons sentiments qu'on rencontre dans les ouvrages de Susie Morgenstern...
N'hésitez pas à signer lors de votre prochain passage.
Cordialement
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