30 mai 2006

Café ?

Quand je cherche à me plonger dans un livre, je prends bien soin de m'entourer d'objets et de mets indispensables à mon confort. Le stylo pour annoter, et la tasse de café font partie de ceux-là.

A vrai dire, j'aime tellement le café que je me demande même si c'est bien lui qui accompagne mes lectures... ou bien mes lectures qui ne sont qu'un prétexte à mieux apprécier mon café...

Et vous, votre café, vous l'aimez comment ?

27 mai 2006

(Film) The Virgin suicides

Hier soir, j'ai découvert The Virgin suicides, de Sofia COPPOLA. Ma façon à moi de célébrer la sortie de son dernier film, Marie-Antoinette actuellement sur tous les écrans.

Je me souviens qu'à la sortie de ce film, une vague odeur de souffre accompagnait l'affiche et la blondeur inquiétante des 5 adolescentes, dont la désormais célébrissime Kirsten Dunst. C'est peut-être par crainte du racolage que je ne m'étais pas laissé tenté à passer 1H35 dans une grande salle oscure en si bonne compagnie...

En découvrant ce film, j'ai été agréablement surpris : le glauque auquel je m'attendais est quand même sérieusement passé à la moulinette de la dérision par la réalisatrice. Pas le même sens de la dérision et de l'absurde que dans Lost in translation, chef d'oeuvre de Sofia Coppola, mais simplement une sorte de recul sur les années d'adolescence, leurs poses, leurs effets calculés. Exemple : un jeune homme de treize ans, transi d'amour pour une jeune joueuse de tennis, se défenestre... avant de se relever, intact et juste un peu boueux, au milieu du buisson du jardin de ses parents...

Pour le reste, je crois qu'il faut sans doute aimer Kirsten Dunst, apprécier son jeu et croire en son talent pour passer un bon moment. Pour ma part, je la trouve commune et sans talent particulier. A vrai dire, la choisir pour le rôle de Marie-Antoinette me semble même assez étrange, dans la mesure où je ne lui trouve absolument aucun charisme (embêtant, pour un personnage historique, non ?).

Pour conclure, The Virgin suicides me paraît un film très esthétisant, à la musique planante (signée Air), et pas spécialement désagréable à regarder. Cependant, je regrette que ni le glauque ni l'ironie n'aillent plus loin. On a la vague impression que la réalisatrice elle-même n'a pas su si elle se prenait au sérieux, ou si elle faisait un film volontairement dérisoire... Tout cela est parfaitement calibré pour constituer un film-culte pour ados, pour résumer avec un peu de provoc'...

21 mai 2006

Chroniques de San Francisco

Publié sous forme d'épisodes par Armistead MAUPIN dans le quotidien « San Francisco Chronicle » dès 1976, ce texte constitue le premier tome d'une série aujourd'hui mondialement connue, sorte de Friends romanesque et transposée dans les années 70, à San Francisco.

Tales of the City - c'est son nom en version originale - retrace le quotidien peu ordinaire et pour tout dire carrément déjanté des locataires d'une pension, située au 28, Barbary Lane sur les coteaux de la ville. Mary-Ann, from Cleveland, est au départ le personnage principal du bouquin. Mais c'est très vite Anna Madrigal, la tenancière de ladite pension, qui fait le lien entre les différents locataires.

San Francisco est au début des années 70 en pleine digestion de la vague hippie. Libération sexuelle rime avec golden boys, le glauque est de toutes les couches sociales. San Francisco, c'est aussi LA ville des homos, LA ville de ceux qui ne sont pas d'ici.

Au 28 Barbary Lane, on rencontre une sacrée galerie de personnages. Des caractères improbables. Des liens très étranges les unissent, et font que chacun reste attaché à la pension. Autour de trois hommes et trois femmes, d'autres personnages gravitent, toujours les mêmes, qui réapparaissent comme des vieux coucous. Il y a souvent du mélodrame dans l'air, mais le narrateur passe tout à la moulinette de la dérision.

Ce premier volume, comme les suivants, est essentiellement écrit sous forme de longs dialogues tournant au comique. Ce n'est pas d'une profondeur littéraire incroyable. La langue est pauvre. Mais on accroche très facilement, surtout quand on lit vite.

Une lecture estivale absolument parfaite, à caser entre deux bons polars.


382 pages, 10/18 - entre 3 et 4 € en occasion
Aller à la Quinzaine "West Coast classics"

14 mai 2006

(BD) Le Fléau de Dieu

Attila le Hun est un sauvage. Non, mettons que c'est plutôt un guerrier. Ou plutôt un impie. Un bon-vivant.

Bon. Il est prétentieux. Arrogant, mégalo, va-t-en guerre... Prétentieux. Ah, m..., je l'ai déjà dit.

Attila le Hun, c'est Manu Larcenet, en gros.

Son histoire ? A la tête de son armée de barbares sanguinaires, il a conquis le monde entier, et il vient tout juste de mener la dernière bataille. Maintenant, plus personne à piller, violer, tuer. Sa troupe de Rambos serait bien partante pour s'exterminer elle-même, pour l'éclate. Mais lui, éthiquement, philosophiquement, ça le gêne.

Alors il va interroger Dieu, au fond d'une mare. Et vous savez quoi ? Il tue Dieu, Attila ! Mais par le même coup il devient un immortel vagabond, perdu au milieu d'un troupeau de tracteurs, entre la Beauce et le Gâtinais.


Retourner aux BD
Une aventure rocambolesque d'Attila le Hun : Le Fléau de Dieu
Paru en 2006 - 48 pages, coll. Poisson Pilote - 9,80 €
Dans la même série, Le Temps de chien,
"Une aventure rocambolesque de Sigmund Freud"

11 mai 2006

QCM sur les Indes

Le tour des Indes en 11 questions !!

I) On n'a pas « découvert » l'Amérique !

1/ L'Europe est encore aujourd'hui appelée le « Vieux Continent ». Savez-vous comment on appelait le continent américain à l'époque des Grandes Découvertes ?
a- Les Indes
b- L'Asie
c- Le Nouveau Continent
d- Le Nouveau Monde

2/ Qui a baptisé l'Amérique du Nord de son nom « Amérique » ?
a- Christophe Colomb
b- Le Roi d'Espagne
c- Amerigo Vespucci
d- Vicente Yanez Pinzon

3/ Qui a « découvert » l'Amérique ?
a- Les Vikings
b- Les Indiens d'Amérique
c- Les Antillais
d- Christophe Colomb

4/ Quand les côtes d'Amérique ont-elles été atteintes par les premiers marins du « Vieux Continent » ?
a- En 1500
b- En 1492
c- En 1789
d- Vers 980-1000

II) Les couleurs du Brésil

1/ Le Brésil tient son nom :
a- De sa situation géographique : c'est « l'île de Bré », c'est-à-dire Bré-s-île
b- De son climat : c'est « l'île de la brise », c'est-à-dire Brise-île/Brésil
c- De ses côtes rocheuse : c'est « l'île dont les côtes brisent les navires qui veulent y accoster », Brise-île/Brésil
d- De sa végétation : il y a au Brésil un bois qui a la couleur rouge de la braise...

2/ Les couleurs du drapeau brésilien sont :
a- Le rouge et le noir de la braise
b- Le vert des forêts et le jaune du soleil
c- Le vert et le bleu de la mer
d- L'orangé et le bleu

3/ La devise du Brésil :
a- « L'Ordre naît du Progrès »
b- « Liberté, Egalité, Fraternité »
c- « Paix et Progrès »
d- « Tout pour la Norvège »

4/ Le Brésil est « découvert » :
a- Par Christophe Colomb en 1498
b- Par Vasco de Gama en 1499
c- Par Vicente Yanez Pinzon en janvier 1500
d- Par Pedro Alvares Cabral le 23 avril 1500

III) Hissez les voiles !

1/ Christophe Colomb a fait modifier les voiles de « La Nina » juste avant de traverser l'Atlantique lors de son premier grand voyage : deux voiles carrées et une triangulaire. Comment s'appelle ce type de bateau ?
a- Une caravelle
b- Un char à voile
c- Une nef
d- Un ferry

2/ Qu'est-ce qu'un fanal ?
a- Un instrument de navigation
b- Une lanterne
c- Un jeune marin
d- Un pirate

3/ Pourquoi l'Océan Pacifique s'appelle-t-il ainsi ?
a- Parce que les peuples qui habitent dans les îles du Pacifique sont pacifiques
b- Parce qu'il a été découvert par un marin du nom de Pacifique
c- Parce que Magellan l'a trouvé plus calme que l'Atlantique
d- Parce que ça rime avec Atlantique et Arctique

09 mai 2006

La Quinzaine des Indes

Vous avez été des milliers à l'attendre, à la réclamer chaque jour inlassablement, à l'exiger sur vos pancartes et dans vos cortèges... JE VOUS AI COMPRIS : la voici, la voilà, la 6è Quinzaine du BàL sera merveilleuse, magnifique, monstrueuse, mirobolante, maligne, mirifique, mignonne, mécanique, mouillée, mythique, moqueuse, merdique, matrimoniale et mal embouchée !!

Après un faux départ, la "Quinzaine des Indes" est reconduite du mardi 9 au mardi 23 mai 2006. Le Brésil est particulièrement à l'honneur, mais tout est permis dans la limite de la littérature disponible.

Apportez-t-ici votre contribution : souvenirs de lectures, souvenirs de voyages, voyages de lectures et lectures de souvenirs, remarques-z-et commentaires-z-à gogo...

Durant le déroulement de cette Quinzaine, le Cap Horn des 5000 visites sera peut-être franchi sur le Blog à Lire. Les petits cadeaux pour l'heureux(-se) élu(e) seront donc choisis en conséquence...

Bonnes lectures à toutes et à tous !
:)


Et ça commence par ici, avec une lecture brésilienne... Tentez votre chance au grand "QCM sur les Indes" !!