19 octobre 2007

To the happy few

Certains d'entre vous, peu nombreux sans doute, reconnaîtront cette publicité pour une librairie indépendante...

6 commentaires:

Nicolas a dit…

Et la réponse à ce mystère, c'est : la librairie Dialogues à Brest, dans le Finistère (29). J'en suis sûr : une des meilleures librairies en France !
:)

Nicolas a dit…

Avec "Mollat" à Bordeaux, qui m'a tapé dans l'œil. Et puis "Coup de théâtre" à Paris n'est pas mal non plus, dans un genre plus intimiste et plus spécialisé. Et puis à Nantes j'aime "Durance" et "Vent d'Ouest" (installée dans le Lieu Unique). "Coiffard" est une très belle librairie, mais concernant les responsables... ... hélas...

Anonyme a dit…

Je tourne au coin de la rue, une odeur de graillon me prend à la gorge. J'étouffe, mon corps s'imprègne de cette odeur de graisses de frites du Quick. Vite, il faut que je m'échappe, je rentre dans la première boutique.

Je n'entends plus les klaxons incessants des automobilistes inciviques et abrutis. Mon oeil se porte sur la première table, quelques livres, grand format. Je m'enfonce, autour des autres tables. Je vois des poches, des polars, de la littérature irlandaise, polonaise, japonaise...

Des livres de partout, des romans à profusion, de l'histoire avec un grand H, de la philosophie de bas et de grand étage... Que des livres : les murs en sont remplis. Je lève les yeux, et je vois encore des livres. Je peur de m'enfoncer, je risque de me perdre dans ce dédale de romans. Subitement je me sens comme un Héros de Paul Auster. Je finirais bien ma vie ici, dans cette boutique, jour après jour. Je ne suis pas à Brooklyn mais simplement dans la capitale parisienne. Je furète, je feuillette... Je suis comme un petit enfant (mon fils) devant un marchand de bonbons. Je ne saurais lequel choisir. J'ai envie de tous les lire, de tous les prendre. Devant ce dilemne, je préfère prendre la fuite. Je cours vers la sortie, la porte s'ouvre et toujours cette même odeur de frites qui me soulève le coeur. Je me retourne et découvre l'enseigne : Librairie de Paris, Place de Clichy.

Nicolas a dit…

Un très beau texte et une adresse hautement littéraire ! C'est en effet Place Clichy que commence le Voyage au bout de la nuit...

Anonyme a dit…


Paris, place de Clichy, 1914. Envoûté par la musique d'une parade militaire, Ferdinand Bardamu, jeune rebelle, décide, par excès d'héroïsme, de s'engager dans la guerre contre les Allemands. Mais au front, c'est l'enfer et l'absurdité. Il perd vite son enthousiasme et découvre avec épouvante les horreurs de la guerre. Il ne comprend plus pourquoi il doit tirer sur les Allemands. Il prend aussi conscience de sa propre lâcheté.


Mais j'avoue que je ne connaissais pas...

Nicolas a dit…

Eh oui, donc le billet porte bien son titre ;)